Cadre reglementaire sur l'activité Isira®

En France, l’absence de cadre réglementaire stricte, rend libre l’exercice de la naturopathie, tout comme sa pratique et la formation qui lui est adossée. C’est la réponse faîte par la ministre des solidarités et de la santé à la question écrite n°15909 du député de Charente-Maritime, M. Raphaël Gérard. Ce dernier lui demandant de clarifier la législation encadrant la pratique de la naturopathie, alors même que cette dernière est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme une forme de médecine traditionnelle, répertoriée par le Bureau international du travail de l’ONU, classée au sein des médecines «non conventionnelles» par le Parlement européen et répertoriée comme l’une des sept médecines non conventionnelles reconnues par la résolution européenne Lanoye/Collins du 29 mai 1997.

Les naturopathes ne sont pas reconnus en tant que professionnels de santé en France.

La consultation chez le naturopathe ne peut pas remplacer une consultation médicale car ce praticien n’est pas un médecin, et donc ne prescrit pas de traitements médicaux et ne pose pas de diagnostic. Son domaine d’activité est celui du bien-être et de la prévention.

Attention aux dérives sectaires.

Face à l’engouement populaire pour les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique, qui a conduit près de 40 % des Français, d’après les chiffres publiés par l’Ordre des médecins, à avoir eu recours à des formes de médecines complémentaires ou alternatives, les pratiques de la naturopathie font l’objet d’une surveillance particulière de la part de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES).