Le jeûne, une pratique ancestrale, implique de s’abstenir de nourriture pendant un laps de temps déterminé. Au-delà de son aspect de privation alimentaire, le jeûne repose sur des mécanismes biologiques profonds. Lorsque l’apport alimentaire cesse, le corps bascule dans un état métabolique différent, puisant dans ses réserves internes, notamment les réserves graisseuses et glucidiques, pour produire de l’énergie.

Cette pause alimentaire permet à l’organisme de se régénérer, de réduire l’inflammation et d’améliorer la sensibilité à l’insuline. L’autophagie, processus de nettoyage cellulaire, peut également être stimulée, favorisant la dégradation et le recyclage des éléments cellulaires endommagés. Le jeûne se décline en diverses approches, du jeûne intermittent avec des périodes alternées de repas et de jeûne, aux jeûnes prolongés sur plusieurs jours.

De nombreux adeptes du jeûne rapportent une clarté mentale accrue, une perte de poids, une meilleure gestion de l’appétit et même un potentiel allongement de la durée de vie. Cependant, le jeûne n’est pas adapté à tout le monde, et l’avis d’un professionnel de la santé est crucial, surtout pour ceux ayant des problèmes de santé préexistants.